Le reverse engineering (ingénierie inverse en français) est un processus qui consiste à étudier un objet ou un système existant en vue de comprendre son fonctionnement interne, ses composants et ses mécanismes de fonctionnement. Il s’agit donc de prendre un produit existant et de le démonter pour comprendre comment il a été fabriqué et comment il fonctionne. Le reverse engineering peut être appliqué à des produits physiques, mais également à des logiciels ou des systèmes informatiques.
Le reverse engineering peut être utilisé pour différentes raisons, telles que la rétro-ingénierie de produits concurrents pour en comprendre le fonctionnement et ainsi concevoir des produits similaires ou mieux adaptés, la récupération de données à partir de systèmes obsolètes ou endommagés, ou encore pour la recherche de vulnérabilités de sécurité dans des systèmes informatiques.
Cependant, le reverse engineering peut également être utilisé de manière illégale, notamment pour la contrefaçon de produits protégés par des brevets ou des droits de propriété intellectuelle. En conséquence, il existe des lois et des réglementations qui régissent l’utilisation légale du reverse engineering dans différents pays.
Le reverse engineering peut poser plusieurs problèmes pour la propriété intellectuelle et le secret des affaires, notamment :
En raison de ces problèmes, de nombreuses entreprises protègent leurs produits et leurs logiciels par des mesures de sécurité telles que le chiffrement, l’obscurcissement du code source ou l’utilisation de technologies de protection contre le reverse engineering. Les lois sur la propriété intellectuelle et les secrets des affaires peuvent également être utilisées pour protéger les droits des propriétaires de produits et les entreprises contre l’utilisation illégale du reverse engineering.
Il convient de distinguer le reverse engineering de la décompilation de logiciel, puisqu’il s’agit de deux concepts similaires mais différents.